
Gwendolyne Pierney tire la sonnette d’alarme. Son fils, élève en Grade 2, a récemment dû subir une intervention chirurgicale d’urgence après avoir été violemment frappé au ventre par un camarade, au sein d’une école de la région de Plaines-Wilhems.
Mais pour elle, ce drame n’est que le point culminant d’un harcèlement passé sous silence. Depuis l’année dernière, son fils rentrait régulièrement à la maison avec des ecchymoses et des égratignures, signes évidents d’agressions répétées.
Malgré de nombreuses plaintes adressées à l’administration de l’école, au Service Diocésain de l’Éducation Catholique (SEDEC), au ministère de l’Éducation, ainsi qu’à la Child Development Unit (CDU), aucune mesure concrète n’a été prise.
Seule l’Ombudsperson for Children a réagi, ordonnant aux autorités un délai d’un mois pour intervenir. Pendant ce temps, la rectrice de l’établissement, renvoie désormais la balle au ministère.
De son côté, Clive Ansline, de la SEDEC, rappelle qu’un protocole strict doit être respecté. Selon lui, chaque enfant a des droits, qu’il soit victime ou agresseur. Il souligne qu’une procédure légale existe : toute plainte doit être formulée par écrit, noir sur blanc, à travers une lettre officielle soumise par le chef d’établissement. Ce dernier a ensuite la responsabilité de saisir toutes les autorités compétentes. À partir de là, ce sont ces instances qui prennent le relais pour mener une enquête.
Nous avons tenté de contacter le ministre de l’Éducation pour recueillir sa réaction à ce sujet. Aucune réponse n’a été obtenue pour l’instant.