Dans l’imaginaire collectif, c’est un jour maudit, un jour à éviter, un jour où le destin semble vouloir nous tendre un piège.

La peur du vendredi 13 ne date pas d’hier. Elle est vieille comme les mythes, profonde comme les croyances.
Tout commence lors de la dernière Cène. Treize convives autour de la table. Parmi eux ; Judas, celui qui trahira Jésus.
Le lendemain… nous sommes un vendredi. Jésus est crucifié. Depuis, ce jour et ce chiffre sont associés au malheur.

Mais la malédiction ne s’arrête pas là.
Dans les légendes nordiques, Loki, le dieu du chaos, s’invite à un banquet divin… et devient le treizième convive. Le festin vire au drame ; le dieu Balder meurt. Là encore, le chiffre 13 frappe.

Et puis, il y a l’Histoire.
Un vendredi 13 d’octobre 1307. L’arrestation brutale des Templiers ordonnée par le roi Philippe le Bel. Tortures, exécutions. Le jour entre dans la légende noire de la superstition.

Aujourd’hui encore, le vendredi 13 fait frissonner.
Certains refusent de prendre l’avion, de signer un contrat, voire même de sortir de chez eux.
D’autres jouent leur va-tout au loto, comme pour défier le sort.
Mais pour les plus sensibles… ce n’est plus une superstition. C’est une phobie. Son nom ? Paraskevidékatriaphobie.

Alors... hasard, coïncidences, ou véritable malédiction ?
Une chose est sûre ; le vendredi 13 n’est jamais un jour comme les autres.