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Jesna Appa: Le 02/10/2025 à 09:37 | MAJ à 02/10/2025 à 09:40
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Publié : Le 02/10/2025 à 09:37 | MAJ à 02/10/2025 à 09:40
Par : Manisha Jooty

Il a précisé que, selon les chiffres de la police, en septembre 2024, on comptait 62 personnes vivant dans la rue.

En août 2025, ce chiffre est monté à 151. Parmi elles, 125 se trouvent dans la région de Port-Louis.

Le ministre de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, Ashok Subron, et le ministre délégué, Kugan Parapen, ont rencontré des ONG travaillant avec des personnes sans domicile fixe (SDF).

La réunion, tenue au siège du ministère à Port-Louis, avait pour objectif de comprendre les raisons de l’augmentation considérable du nombre de SDF et d’analyser les solutions possibles.

Quatre ONG – Caritas, APPEL, Groupe Tonnelle (Mam San Baz) et La Passerelle – ont partagé leurs points de vue.

Elles estiment que le chiffre officiel de 151 ne reflète pas la réalité.

Selon elles, le nombre réel serait bien plus élevé, peut-être jusqu’à dix fois supérieur au nombre répertorié.

Pour les ONG, plusieurs facteurs expliquent cette hausse : l’inaccessibilité au logement, la toxicomanie, notamment l’essor des drogues de synthèse, ainsi que les problèmes familiaux.

Elles soulignent également, avec préoccupation, un rajeunissement des SDF.

La situation des jeunes de plus de 18 ans a particulièrement été évoquée.

Beaucoup sortent des abris ou d’institutions réformatrices sans solution d’hébergement et se retrouvent dans la rue.

De plus, nombre d’entre eux ne possèdent ni carte d’identité, ni certificat de caractère, ni preuve d’adresse, ce qui complique leurs démarches administratives.

Le ministre Subron a insisté sur la nécessité de trouver des solutions rapides.

Il a proposé de lier le Social Register of Mauritius (SRM) aux personnes vivant dans la rue.

L’idée du transitional housing a été mise en avant par le ministre délégué, Kugan Parapen.

Selon lui, il faut encourager les ONG à développer ce concept en collaboration avec des travailleurs sociaux, afin d’assurer un accompagnement adapté.

Il a aussi rappelé l’importance d’aider les SDF à obtenir une carte d’identité pour faciliter leur réinsertion.