Le 21 juillet est dédié à la Journée internationale de la malbouffe, un moment pour réfléchir à nos habitudes alimentaires. Derrière le côté parfois réconfortant de ces aliments se cachent de réels enjeux pour la santé.

La malbouffe désigne une alimentation excessive en graisses, en sucres ou en sel, généralement issue de produits industriels ou de la restauration rapide. Il s'agit d’un phénomène de plus en plus préoccupant, tant pour les professionnels de la santé que pour les consommateurs.

C’est un véritable succès auprès de la jeune génération, mais certains jeunes se montrent toutefois soucieux de leur santé.
Raihan, 15 ans, confie qu’il surveille son alimentation et pratique régulièrement une activité physique.

Noor, vendeuse de fritures, affirme constater une nette hausse de la demande en aliments frits.

Hanaa Sohawon Soreefan, nutritionniste et diététicienne, alerte sur l’augmentation de la consommation de malbouffe, un facteur directement lié à la progression de maladies telles que le diabète, le cholestérol ou encore les maladies cardiovasculaires.

Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice, souligne que malgré la hausse de la consommation de produits nuisibles à la santé, il recommande de manger davantage de fruits et de légumes.

La lutte contre la malbouffe reste un défi majeur de santé publique. Prévention, sensibilisation et éducation nutritionnelle sont essentielles pour inverser cette tendance inquiétante.