Hier, mardi 23 septembre 2025, le Premier ministre adjoint, Paul Bérenger, a lancé le “Regional Cooperation and Integration Council” (RCIC), une initiative visant à relancer la coopération régionale. Plusieurs ministres et acteurs du secteur privé font partie de ce conseil. Botswana, Kenya, Madagascar, Mozambique, La Réunion, Seychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Comores, Maldives, Rwanda et Congo sont les pays choisis pour collaborer dans le cadre du RCIC.
Il convient de souligner que le Regional Cooperation Council (RCC), lancé en 1996, avait pour mission de renforcer les échanges entre les pays de l’océan Indien et les acteurs du secteur privé. L’objectif était de créer une synergie entre gouvernements et entreprises pour stimuler le développement régional et générer de nouvelles opportunités d’investissement. Mais ces dernières années, la coopération régionale et la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) ont peu avancé.
Les résultats du passé ne sont pas un échec total, mais Paul Bérenger souligne la nécessité d’améliorer ce qui a été accompli. Il insiste sur l’importance d’une collaboration renforcée entre le gouvernement, le secteur privé et l’Economic Development Board (EDB) pour atteindre les objectifs du RCIC.
Pour Kevin Ramkaloan, CEO de Business Mauritius, le RCIC joue un rôle clé pour stimuler le commerce régional et renforcer le partenariat public-privé. L’initiative vise à créer un esprit de collaboration et à ouvrir de nouvelles perspectives pour les entreprises.
Lawrence Wong, président de l’Association of Mauritian Manufacturers (AMM), explique que donner la priorité à l’intégration régionale permet aussi de penser à plus long terme soit promouvoir le produit “Made in Moris” à l’échelle mondiale
Selon Lilawtee Rajmun-Joosery, directrice de la MEXA, le grand potentiel de la région en matière d’exportation et d’investissement industriel peut être mieux exploité grâce au comité, qui aidera à identifier les opportunités et les défis.