
Hemraj Joyram, plus connu comme Nishal Joyram, enseignant de 47 ans, a déposé ce lundi une plainte constitutionnelle devant la Cour suprême de Maurice, en présence de son avocat Sanjeev Teeluckdharry. Il conteste la décision du gouvernement d’augmenter l’âge d’éligibilité à la Basic Retirement Pension (BRP) de 60 à 65 ans pour les personnes nées après septembre 1969. L’affaire sera entendue le 22 septembre.
La plainte vise l’État mauricien, le Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, le Deputy Prime Minister Paul Bérenger ainsi que le ministre de l’Intégration sociale, Ashok Kumar Subron.
Nishal Joyram estime que cette réforme, introduite à travers la Finance Act 2025, lui fera perdre environ Rs 1 million, soit cinq années de pension.
Dans sa plainte, l’enseignant soutient que la réforme constitue une violation des droits fondamentaux. Selon lui, la BRP est un droit acquis, assimilable à un droit de propriété, protégé par la Constitution. Il déplore également un manque de consultation, affirmant que la mesure n’a pas fait l’objet d’un débat public, ni inscrite dans le manifeste électoral de l’Alliance du Changement, ni évoquée dans le discours présidentiel de janvier 2025.
Le plaignant rappelle en outre que les dirigeants de l’Alliance, s’étaient engagés à augmenter la pension jusqu’à Rs 21,500. Selon lui, la réforme appauvrira les citoyens nés après 1969, qui perdront une partie de leurs revenus et auront du mal à assumer les dépenses médicales croissantes après 60 ans. La mesure toucherait surtout les classes populaires et les travailleurs modestes.
Nishal Joyram propose par ailleurs des alternatives : réduire le gaspillage des fonds publics et les avantages des ministres, réformer la fiscalité en taxant davantage les grandes entreprises et les dividendes, ou encore augmenter certaines taxes touristiques, plutôt que de priver les citoyens de leurs droits sociaux.
L’enseignant Nishal Joyram sollicite la Cour suprême pour qu’elle déclare la réforme, inconstitutionnelle, en violation de ses droits fondamentaux et de ceux de milliers de Mauriciens et arbitraire, injustifiée et non proportionnée. Hemraj Joyram, plus connu comme Nishal Joyram, enseignant de 47 ans, a déposé ce lundi une plainte constitutionnelle devant la Cour suprême de Maurice, en présence de son avocat Sanjeev Teeluckdharry. Il conteste la décision du gouvernement d’augmenter l’âge d’éligibilité à la Basic Retirement Pension (BRP) de 60 à 65 ans pour les personnes nées après septembre 1969. L’affaire sera entendue le 22 septembre.
La plainte vise l’État mauricien, le Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, le Deputy Prime Minister Paul Bérenger ainsi que le ministre de l’Intégration sociale, Ashok Kumar Subron.
Nishal Joyram estime que cette réforme, introduite à travers la Finance Act 2025, lui fera perdre environ Rs 1 million, soit cinq années de pension.
Dans sa plainte, l’enseignant soutient que la réforme constitue une violation des droits fondamentaux. Selon lui, la BRP est un droit acquis, assimilable à un droit de propriété, protégé par la Constitution. Il déplore également un manque de consultation, affirmant que la mesure n’a pas fait l’objet d’un débat public, ni inscrite dans le manifeste électoral de l’Alliance du Changement, ni évoquée dans le discours présidentiel de janvier 2025.
Le plaignant rappelle en outre que les dirigeants de l’Alliance, s’étaient engagés à augmenter la pension jusqu’à Rs 21,500. Selon lui, la réforme appauvrira les citoyens nés après 1969, qui perdront une partie de leurs revenus et auront du mal à assumer les dépenses médicales croissantes après 60 ans. La mesure toucherait surtout les classes populaires et les travailleurs modestes.
Nishal Joyram propose par ailleurs des alternatives : réduire le gaspillage des fonds publics et les avantages des ministres, réformer la fiscalité en taxant davantage les grandes entreprises et les dividendes, ou encore augmenter certaines taxes touristiques, plutôt que de priver les citoyens de leurs droits sociaux.
L’enseignant Nishal Joyram sollicite la Cour suprême pour qu’elle déclare la réforme, inconstitutionnelle, en violation de ses droits fondamentaux et de ceux de milliers de Mauriciens et arbitraire, injustifiée et non proportionnée.