
Pas de conseil, pas de président, parfois même pas de directeur… et cela ne passe pas inaperçu au sein de la population.
Sur les réseaux sociaux, les réactions fusent, dénonçant une contradiction entre les discours politiques et la réalité du terrain.
La nomination de proches du pouvoir a fait couler beaucoup d’encre… Ce serait même la grogne du côté de la National Human Rights Commission (NHRC), où une nomination serait controversée, car jugée incompétente.
Les nominations politiques… Maurice a toujours été la proie du pouvoir. Entre les discours politiques sur le terrain et la réalité de l’exercice du pouvoir, aujourd’hui, neuf mois se sont écoulés depuis l’arrivée du nouveau régime.
Des institutions publiques sont toujours sans capitaine. Les premières nominations ont fusé — à la MBC par exemple — mais toujours pas d’adjoint depuis des années, d’ailleurs… L’Independent Broadcasting Authority est inactive depuis longtemps.
Avec le refus du gendre du Deputy Prime Minister à la tête d’Airports Holdings Ltd, cette entreprise qui emploie plus de 4 000 personnes fonctionne en mode automatique.
Sur les réseaux sociaux, on s’interroge. Pour l’observateur Faizal Jeerobarkhan, ce retard passe très mal au sein de la population.
Pour Yvan Martial, ces nominations tardent, car l’opinion publique joue contre les décisions des décideurs politiques.
À la National Human Rights Commission, c’est silence radio concernant une nominée qui n’aurait jamais fait ses preuves dans le judiciaire… Et des questions se posent également sur la nomination de la fille d’un député travailliste.
Les attentes de la population demeurent, et l’espoir règne toujours, selon l’observateur Faizal Jeerobarkhan.
Dans l’Education, le Commerce, l’Audiovisuel, la Culture, la Finance… les institutions publiques restent toujours sans capitaine à bord.
Dans un pays où la parole politique circule de plus en plus vite en ligne, chaque vide institutionnel devient un sujet de débat, de critique et parfois de moquerie.
Les réseaux sociaux se transforment ainsi en véritable caisse de résonance de ces absences, amplifiant la méfiance et alimentant le sentiment d’un État en panne de gouvernance.