Une nouvelle pénurie de médicaments vient une fois de plus compliquer la tâche des pharmaciens, déjà confrontés à de nombreuses difficultés liées à la chaîne de distribution. Selon les professionnels du secteur, les ruptures d’approvisionnement deviennent de plus en plus fréquentes, laissant les pharmaciens démunis face aux patients à la recherche de traitements essentiels.

« Nous ne savons plus à quel saint nous vouer lorsque les patients viennent chercher leurs médicaments, d’autant plus qu’il s’agit de santé », confie Siddique Khodabocus, président sortant du Pharmacy Council. Pour lui, le recours au parallel import apparaît comme une solution viable. Selon lui, cette pratique permettrait non seulement de réduire les risques de rupture de stock, mais aussi de faire baisser les prix des médicaments.

Pour Siddique Khodabocus, dans le secteur de la santé, on ne peut avoir de monopole.

De son côté, la Dre Neena Ramdenee, docteure en pharmacie et membre de Linion Moris, déplore également le manque persistant de médicaments sur le marché. Elle estime que l’importation parallèle peut apporter un soulagement en introduisant davantage de concurrence, tout en insistant sur la nécessité d’un contrôle strict de la qualité.