Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international, Ritesh Ramful, conduit la délégation mauricienne à la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30) sur le changement climatique, qui se tient actuellement à Belém, au Brésil. Cette conférence met en lumière les liens étroits entre climat, biodiversité, systèmes alimentaires et droits des peuples autochtones et des communautés locales.
Lors de son intervention au segment de haut niveau, le lundi 17 novembre, le ministre a adressé un message particulièrement fort à la communauté internationale, rappelant qu’une décennie s’est écoulée depuis l’Accord de Paris, traité juridiquement contraignant sur le climat, sans que les efforts réalisés ne soient à la hauteur des promesses.
Il a également souligné que l’avis rendu par la Cour internationale de Justice conforte désormais le devoir légal des États de protéger le système climatique, que ce soit par la réduction des émissions ou par le soutien à l’atténuation et à l’adaptation.
Le ministre a aussi insisté sur la nécessité d’une solidarité mondiale renforcée, en particulier envers les petits États insulaires en développement, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique. Selon lui, chaque dollar investi dans l’adaptation représente non seulement une réponse urgente, mais également un choix économiquement rationnel permettant d’éviter des coûts futurs nettement plus élevés.