
Dans une déclaration à la presse, le chef commissaire de Rodrigues, Franceau Grandcourt, est revenu sur les limites de la Rodrigues Regional Assembly Act (RRA Act), qui régit le fonctionnement institutionnel de l’île. Tout en rappelant que ce texte de loi s’inspire du modèle en vigueur à Trinidad-et-Tobago, il estime que des ajustements demeurent nécessaires pour mieux encadrer les relations entre Maurice et Rodrigues.
Selon lui, le grand absent de la législation actuelle est une « Dispute Resolution Commission », à l’image de celle qui existe à Trinidad-et-Tobago. Ce mécanisme indépendant, chargé de trancher les litiges institutionnels, aurait pu, selon Franceau Grandcourt, offrir une solution impartiale aux éventuelles tensions entre Port-Louis et l’Assemblée régionale.
« Une telle commission aurait permis de régler les différends dans un cadre plus efficient, confidentiel et dépourvu de tout parti pris », a souligné Franceau Grandcourt. Selon lui, un organe neutre contribuerait à lever les ambiguïtés et les interprétations divergentes qui entourent encore aujourd’hui la place de Rodrigues dans l’architecture constitutionnelle mauricienne.