
L’affaire suscite une onde d’indignation. Deux employées de la firme ENSAfrica ont été licenciées pour avoir porté le voile sur leur lieu de travail. Une décision jugée discriminatoire et contraire à la Constitution mauricienne, selon le Sunniy Ulama et le Aimmah Council, qui montent au créneau.
Dans un communiqué, les représentants religieux affirment que le port du hijab est un élément fondamental de la pratique religieuse pour les femmes musulmanes. Ils rappellent que la liberté religieuse est un droit garanti par la Constitution, et citent en exemple d’autres pratiques, comme le port du sindoor ou du mangalsutra chez les femmes hindoues, également respectées dans le cadre professionnel.
Le Council condamne fermement l’attitude de la firme ENSAfrica, qu’il accuse de bafouer les principes fondamentaux du vivre-ensemble à Maurice. Il demande la réintégration immédiate des deux salariées et interpelle le ministre du Travail. Selon Sunniy Ulama et le Aimmah Council, des mesures doivent être prises pour empêcher que ce type d’abus ne se reproduise à l’avenir.