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Ramon: Le 22/09/2025 à 10:17 | MAJ à 22/09/2025 à 10:30
Publié : Le 22/09/2025 à 10:17 | MAJ à 22/09/2025 à 10:30

Le 10 septembre 2025, un habitant de Pointe-aux-Sables a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir volé douze barres de chocolat Kit Kat. Moins de dix jours plus tard, le 19 septembre, l’ancienne ministre Kalpana Koonjoo-Shah était à son tour interceptée dans un supermarché à Riche-Terre, soupçonnée d’avoir subtilisé des produits cosmétiques d’une valeur estimée à Rs 2 140.

Ces deux affaires, rapprochées dans le temps, ont déclenché une avalanche de réactions et de questions sur les réseaux sociaux : la loi traite-t-elle de la même façon un citoyen lambda et une personnalité publique ?

Interrogé, l’avocat Me Anoup Goodary rappelle que les sentences en matière de vol ne sont pas automatiques. « La décision d’un magistrat dépend de plusieurs facteurs, notamment les antécédents de l’accusé et le nombre de délits commis par le passé »

Sur le plan légal, Me Goodary précise que pour qu’une accusation de vol tienne, il faut établir ce que l’on appelle une « coïncidence de l’actus reus et du mens rea » : autrement dit, la réunion simultanée de l’acte matériel et de l’intention criminelle. C’est seulement lorsque ces deux éléments se rencontrent qu’un crime prend forme.

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