Un exercice national de simulation de tsunami s’est tenu ce matin à la municipalité de Port-Louis dans le cadre de l’IOWave25, organisé à l’échelle de l’océan Indien avec la participation de plus de vingt pays.
Coordonné par le National Emergency Operations Command et le NDRRMC, l’exercice visait à tester les systèmes d’alerte et la coordination entre institutions en cas de menace de tsunami.
Les autorités locales, la Mauritius Ports Authority, l’AHRIM, des ONG et des communautés côtières y ont pris part. Des simulations sont également prévues à Rodrigues et dans les îles extérieures.
Les autorités rappellent qu’il s’agissait d’une simulation et soulignent l’importance de la préparation face aux risques naturels.
Du côté de la police, le Superintendent Domun souligne que l’exercice vise à habituer les forces de l’ordre aux situations d’urgence et à renforcer la coordination interinstitutionnelle pour mieux protéger la population.
L’inspecteur Julie de la SMF indique que dès le déclenchement d’une alerte, des équipes seront déployées pour les évacuations, puis d’autres renforceront la sécurité après l’activation du Local Emergency Operations Command (LEOC).
Le Senior Station Fire Officer Lukhoo indique que, du côté des pompiers, tout le personnel sera mobilisé dès le déclenchement de l’alerte afin de participer aux opérations d’évacuation des personnes en danger.
Du côté de la National Land Transport Authority (NLTA), l’officier Ramguth indique qu’en cas d’alerte, des agents sont déployés pour évacuer la population.Il reconnaît toutefois que les opérations seraient plus complexes la nuit, et qu’en pareil cas, la police prendrait le relais pour coordonner l’évacuation.