Ce classement, qui évalue l’offre de finance verte dans 95 centres financiers mondiaux, confirme la trajectoire ascendante du Mauritius International Financial Centre (IFC), positionné comme un levier stratégique pour attirer les investissements à impact en direction de l’Afrique.

Depuis une décennie, Maurice mise sur l’intégration des principes ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans son secteur financier.

Cette dynamique s’est concrétisée par plusieurs initiatives majeures, dont le lancement du SEM Sustainability Index (SEMSI) en 2015, faisant de Maurice la deuxième bourse d’Afrique subsaharienne à disposer d’un tel outil.

Le pays a également adhéré au Marrakech Pledge en 2019, rejoignant une coalition panafricaine dédiée à la structuration de marchés de capitaux verts.

Cette volonté politique s’est renforcée avec l’élaboration d’un cadre réglementaire pour les obligations vertes et bleues, coordonné par la Banque de Maurice en collaboration avec la FSC, la Stock Exchange of Mauritius, la Banque mondiale, l’AFD et les Nations Unies.

Le Guide for the Issue of Sustainable Bonds, publié en 2021, puis les Guidelines for the Issue of Corporate and Green Bonds émis en 2022, sont venus structurer davantage ce marché naissant.

En parallèle, un cadre national pour le marché des crédits carbone, actuellement en préparation, vise à stimuler l’innovation verte et la coopération internationale.

Dernière avancée en date : l’introduction, en mars 2025, par la FSC de nouvelles directives de transparence pour les fonds ESG, avec obligation pour les gestionnaires de fonds de se conformer d’ici 1ᵉʳ août 2025.