Le travail des enfants et l’exploitation des plus jeunes restent une réalité préoccupante, même à Maurice. Dans une déclaration officielle, la ministre de l'Égalité des Genres et du Bien-être de la Famille, Arianne Navarre-Marie, tire la sonnette d’alarme et appelle à une mobilisation nationale pour renforcer la protection de l’enfance. Surveillance sur le terrain, campagnes de sensibilisation, mais aussi vigilance citoyenne : elle détaille les actions en cours et les défis qui subsistent.

La lutte contre le travail des enfants demeure une priorité nationale incontournable à Maurice. C’est le message clair et déterminé qu’a transmis la ministre de l'Égalité des genres et du bien-être de la famille lors d'une récente déclaration.Elle a souligné que cette cause lui tient à cœur depuis sa plus tendre enfance, et que son parcours politique n’a fait que renforcer sa détermination à protéger les droits des enfants. Aujourd’hui, forte de sa position ministérielle, Arianne Navarre-Marie œuvre avec conviction pour garantir à chaque enfant un environnement sécurisé, libéré de toute forme d’exploitation ou de maltraitance.

Maurice dispose d’un cadre législatif robuste, soutenu par la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant, afin de mieux protéger les plus vulnérables. Ce dispositif est complété par une surveillance active dans 50 régions du pays, visant à identifier et à intervenir auprès des enfants exposés à la violence, à la négligence ou au travail forcé.

Mais au-delà des lois, la ministre a insisté sur l’importance de la solidarité citoyenne. Chaque Mauricien a un rôle à jouer. C’est dans cet esprit que cinq campagnes de sensibilisation sur l’exploitation sexuellecommerciale des enfants ont été menées, touchant plus de 451 personnes.

Malgré ces efforts, les défis demeurent. La précarité, les fléaux sociaux, et les réseaux de trafic continuent d’exposer les enfants aux pires formes d’exploitation. Trop souvent, des familles fragilisées ferment les yeux, piégées par la promesse d’un revenu facile. Résultat : des enfants vulnérables se retrouvent à la merci de trafiquants sans scrupules.

Pour la ministre Arianne Navarre-Marie, l’année doit être placée sous le signe de la vigilance. Elle appelle à une mobilisation collective, car si les lois existent, c’est l’unité nationale qui permettra d’en faire une réalité concrète.