
La Banque de Maurice est secouée par une série de tensions internes. Entre le gouverneur et l’ancien numéro deux de l’institution, la circulation de bandes sonores compromettantes et des allégations d’ingérence d’une personne extérieure à la banque centrale, l’une des plus importantes institutions du pays semble fragilisée. Ce climat instable ne favorise pas un sentiment de sécurité. Avec des répercussions potentielles sur la transparence et l’image même du pays, ces épisodes risquent de ternir la réputation de Maurice et d’avoir des effets négatifs sur le plan financier et sur l’attractivité des investissements.
L’économiste Manisha Dookhony insiste, pour sa part, sur ces potentielles conséquences pour le secteur des services financiers et le risque de rétrogradations de la part des agences de notation internationales.
Elle souligne également que plusieurs structures doivent être rétablies ou renforcées pour améliorer la situation : audits réguliers de gouvernance, mise en œuvre des recommandations, renforcement des cadres légaux et transparence sur les différents dossiers.