Aller au contenu principal
Accueil
Sahil Jeemon: Le 20/12/2025 à 16:50 | MAJ à 20/12/2025 à 16:52
Main picture
Publié : Le 20/12/2025 à 16:50 | MAJ à 20/12/2025 à 16:52
Par : Dorothy Bonnefemme

Le président récemment nommé de la National Agency for Drug Control (NADC), Kunal Naik, et le Chief Executive Officer, Dr Faizal Sulliman, ont tenu ce samedi leur première réunion de travail. Cette rencontre a permis au nouveau chairman de dresser un état des lieux des principaux défis auxquels fait face l’institution.

Selon Kunal Naik, plusieurs obstacles freinent actuellement la progression de la NADC, notamment sur le plan administratif, infrastructurel et des ressources humaines, ainsi que dans l’interprétation du mandat de l’agence. « Cet état des lieux a été un véritable “eye opener” », a-t-il déclaré, tout en soulignant que certaines avancées, notamment en matière de recrutement du personnel, sont déjà en cours de concrétisation.

Kunal Naik a ajouté que des résultats tangibles sont attendus dès le mois de janvier, précisant qu’une partie du travail accompli jusqu’ici est le fruit des efforts conjoints du Dr Faizal Sulliman et de son prédécesseur.

Par ailleurs, le nouveau président a annoncé que la NADC s’attelle actuellement à la finalisation du National Drug Control Masterplan 2025–2029, en étroite collaboration avec les ministères concernés et les partenaires institutionnels. Ce document stratégique sera soumis à la National Drug Control Commission dans les délais impartis. « Ce plan constitue notre véritable plan directeur. Il définira l’orientation nationale, les stratégies de “law enforcement” et abordera également les enjeux liés au VIH », a-t-il précisé.

Kunal Naik est psychologue et addictologue, spécialisé dans la réduction des risques et les politiques de contrôle des drogues. Fort de plus de dix ans d’expérience à Maurice et à l’international, il a occupé plusieurs postes stratégiques dans les domaines de la santé publique, du VIH, des politiques sur les drogues et des droits humains, notamment au sein du Fonds mondial, d’organisations internationales et de la National Human Rights Commission of Mauritius.