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Keshinee: Le 25/11/2025 à 08:18 | MAJ à 25/11/2025 à 08:23
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VIOLENCE
Publié : Le 25/11/2025 à 08:18 | MAJ à 25/11/2025 à 08:23
Par : Melissa Rachel

En ce 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le rappel est plus que jamais nécessaire. À Maurice, comme partout dans le monde, les chiffres témoignent d’une réalité inquiétante : violences conjugales, agressions sexuelles, harcèlement… autant de situations qui continuent de détruire des vies. Entre novembre 2024 et le 5 novembre 2025, la police a enregistré 4 127 cas de violence domestique. Parmi eux, 3 042 relèvent de violences physiques, visant en grande majorité des femmes.

Face à cette tendance alarmante, la mobilisation s’intensifie. Associations, victimes et professionnels unissent leurs voix pour réclamer des actions concrètes.

La ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être familial, Arianne Navarre-Marie, encourage les femmes à dénoncer les violences, soulignant : « Fam, to pa zis enn victim, to enn sanzman. »

Cynthia a subi vingt ans de violences de la part d’un mari alcoolique. Elle explique que beaucoup de femmes finissent par banaliser les mauvais traitements. Aujourd’hui, elle les encourage à se lever malgré les pressions. Fière de son parcours, elle dit avoir encore du mal à croire qu’elle est enfin libre et indépendante.

Nishta confie avoir d’abord subi des violences verbales qui ont miné son moral, avant que les coups ne commencent. Éloignée de sa famille, c’est grâce au soutien d’une tante qu’elle a trouvé la force de partir. Son message aux autres femmes : « Pa aksepte sa. Nou fam, nou ena enn valer. »

Catherine se décrit comme une survivante de violences domestiques. Elle a été victime pendant quatre ans, après avoir confronté son mari à ses infidélités. Elle confie que c’est principalement le chantage émotionnel qui l’a maintenue dans ce calvaire.