
Maurice se retrouve confrontée à un engagement financier de plus de 7 millions de dollars américains contracté sous l’ancien régime. Lors du 45ᵉ Sommet de la SADC à Madagascar, le Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, a réussi à obtenir la création d’un sous-comité chargé de revoir cette obligation financière, accordant ainsi à Maurice un répit essentiel pour ses finances publiques.
Le Premier ministre mauricien, le Dr Navin Ramgoolam, a participé le dimanche 17 août au 45ᵉ Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), organisé à Madagascar.
Lors de cette rencontre régionale, le Dr Navin Ramgoolam est revenu sur son retour au pouvoir après les élections générales de novembre 2024, après dix années passées dans l’opposition. Selon lui, il est revenu avec « une détermination renouvelée et une vision renforcée », visant à la fois le redressement économique de Maurice et le renforcement des liens de fraternité entre les États membres de la SADC pour relever ensemble les défis régionaux.
Le chef du gouvernement mauricien a également reconnu les difficultés économiques que traverse le pays, notamment les déséquilibres commerciaux, la perte de confiance des investisseurs et les contraintes fiscales héritées des administrations précédentes.
Navin Ramgoolam a qualifié ce sommet de « très important », saluant la solidarité manifestée par les États membres envers Maurice dans sa lutte pour la souveraineté sur l’archipel des Chagos, y compris Diego Garcia.
En marge du sommet, des discussions à huis clos ont permis d’aborder les engagements financiers pris par l’ancien gouvernement. Rappelons que le gouvernement actuel a récemment dû honorer un remboursement de plus de 8 millions de dollars américains. Toutefois, un autre engagement de plus de 7 millions de dollars, toujours en suspens, devait également être réglé.
Le Dr Navin Ramgoolam a précisé que Maurice ne dispose pas des moyens financiers pour honorer cette dette et a plaidé auprès de la SADC pour un réexamen de cette obligation. Sa requête a été acceptée et sera prochainement étudiée par un sous-comité, a indiqué la cellule de communication du bureau du Premier ministre.