Lors de la séance parlementaire de ce mardi 17 juin, la députée Babita Thannoo a interpellé le ministre de l’Agro-industrie, de la Sécurité alimentaire, de l’Économie bleue et de la Pêche sur l’efficacité des services vétérinaires offerts aux éleveurs et agriculteurs locaux. Elle a demandé si une évaluation de ces services, incluant l’unité vétérinaire mobile, était envisagée afin de corriger les lacunes éventuelles.

En réponse, le ministre Arvin Boolell a révélé qu’une évaluation a été menée par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) entre le 29 avril et le 10 mai 2024. Si le rapport final est encore attendu, un rapport préliminaire a déjà permis d’identifier plusieurs recommandations clés. Dooshina Appigadu revient sur les mesures concrètes annoncées…

Parmi celles-ci : l’élaboration d’une politique nationale pour la santé animale dans le cadre de l’approche « Une seule santé », le renforcement des capacités d’inspection, la mise en place d’un code de déontologie pour les praticiens vétérinaires, ainsi qu’une révision complète des lois encadrant ce secteur. Le ministère de l’Agro-industrie a tenu une session de débriefing interne pour examiner ces recommandations. Un plan d’action est actuellement en préparation au sein des Services vétérinaires pour en assurer la mise en œuvre progressive.

Le Dr Arvin Boolell a également reconnu que les éleveurs réclament depuis plus d’une décennie un service plus professionnel et efficace. Face à ces doléances persistantes, plusieurs mesures concrètes sont annoncées : le passage de 1 à 3 cliniques vétérinaires mobiles, le recrutement de vétérinaires supplémentaires, et l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement en médicaments. Le ministère assure de son engagement total à moderniser l’ensemble du système vétérinaire à l’échelle nationale, afin de garantir un service plus réactif, accessible et de qualité pour tous les éleveurs du pays.