Le Conseil des ministres a pris note que le 12 décembre 2025, un premier cas local de Chikungunya a été confirmé chez une Mauricienne de 68 ans. Trois jours plus tard, le 15 décembre 2025, un deuxième cas a été enregistré chez une femme de 59 ans.
Toutes les mesures de santé publique ont été immédiatement mises en œuvre, notamment la recherche des contacts, des enquêtes sur la fièvre, la pulvérisation insecticide (fogging) et le traitement des larves (larviciding), et ces interventions se poursuivent activement.
Une réunion technique multisectorielle s’est tenue le 17 décembre 2025 au niveau du ministère de la Santé et du Bien-être, visant à renforcer la coordination intersectorielle, harmoniser les actions de riposte et assurer la mise en œuvre rapide des mesures de prévention, de surveillance, de lutte antivectorielle et de communication sur les risques.
Une surveillance entomologique est en cours dans les zones touchées et alentour afin de contrôler la densité des moustiques vecteurs et cibler les mesures de lutte. Parallèlement, des campagnes de sensibilisation à la prévention du Chikungunya ont été diffusées à la radio et à la télévision depuis deux semaines pour informer la population.