
Le dernier rapport environnemental de Statistics Mauritius révèle une hausse de 2,4 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) entre 2023 et 2024, atteignant 6,4 millions de tonnes équivalent de CO2 en 2024. Le secteur de l’énergie est le principal responsable, représentant 78,3 % de ces émissions. Parallèlement, la gestion des déchets solides s’améliore, avec une baisse de 7,9 % des volumes de déchets enfouis.
Le secteur de l’énergie reste le plus gros émetteur, représentant 78,3 % des émissions totales. Suivent les déchets solides (11,8 %) et les activités industrielles.
Malgré cette augmentation, des progrès sont visibles dans la gestion des déchets. La quantité enfouie à la décharge de Mare Chicose a diminué de 7,9 %, passant de 541 141 tonnes en 2023 à 498 309 tonnes en 2024.
Du côté agricole, la superficie récoltée de canne à sucre diminue de 3,1 %, passant de 35 863 à 34 759 hectares. Les plantations de thé reculent aussi légèrement (de 627 à 623 hectares). En revanche, les cultures vivrières progressent de 4,1 %, atteignant 9 585 hectares.
Maurice a reçu 14 % moins de pluie en 2024 par rapport à 2023. La consommation d’eau se répartit principalement entre l’hydroélectricité (39 %), les secteurs domestique, industriel et touristique (34 %) et l’agriculture (27 %).
Enfin, le ministère de l’Environnement note une légère baisse des plaintes pour pollution (-4,1 %), liées notamment au bruit, à la pollution de l’air et aux terres en friche.
Ces chiffres soulignent les enjeux majeurs pour Maurice : limiter ses émissions, mieux gérer ses déchets et protéger ses ressources, tout en ajustant son développement aux défis environnementaux actuels
