La demande de libération de Nasser Beekhy a été entendue, ses avocats confirmant la teneur de sa déposition.

Nasser Beekhy aurait affirmé qu’il y aurait eu des trafics d’influence et évoqué une somme de MUR 350 millions en jeu.

Il aurait averti le vice-Premier ministre via un de ses conseillers ainsi que différentes personnalités politiques.

Ce lundi, la cour de Port-Louis a enfin examiné la demande de remise en liberté sous caution de Nasser Beekhy, arrêté dans le cadre de l’enquête sur Mamy Ravatomanga. Après plusieurs reports, le dossier est revenu devant la magistrate pour examen.

L’audience a permis à la défense et à la Financial Crimes Commission (FCC) d’exposer leurs arguments, mais faute de temps, l’affaire n’a pu être complétée. Elle reprendra demain, mardi 11 novembre à 14h, pour la suite des plaidoiries.

La FCC continue de s’opposer à la libération du suspect, évoquant des risques d’entrave à l’enquête et d’interférence avec les témoins. Les avocats de Beekhy maintiennent que leur client a fait plusieurs dénonciations dans le cadre de cette affaire, qu’il n’a rien à cacher et qu’il craint pour sa sécurité en détention.

À leur sortie de la cour, Me Samad Goolamaully et Me Ashley Hurhangee ont confirmé la véracité des déclarations de leur client, sans donner plus de détails par respect pour l’enquête.