
Le dernier rapport de l’ONUSIDA tire la sonnette d’alarme : la réduction progressive des financements américains pourrait mettre en péril l’accès aux traitements et aux services de prévention du VIH dans de nombreuses régions du monde.
À Maurice, la situation n’échappe pas à cette dynamique mondiale, bien que le pays ne figure pas parmi les États à revenu faible. Selon Anette Ebsen Treebhoobun, Directrice de l’organisation PILS (Prévention Information Lutte contre le Sida), les répercussions seront bien réelles. « Le Fonds mondial, principal bailleur de Maurice dans la lutte contre le VIH, est lui-même soutenu par les États-Unis. La baisse des financements américains aura donc un impact indirect mais significatif sur nous », explique-t-elle.
Plus préoccupant encore : le retrait définitif du Fonds mondial est prévu pour décembre 2026.
Face à cette échéance, le pays tente d’anticiper. Mais les défis sont nombreux, insiste Anette Ebsen Treebhoobun, notamment sur les volets de la prévention, du dépistage, de la mise sous traitement et du suivi médical.