À l’occasion de la Journée mondiale de l’Énergie, ce mercredi, le secteur énergétique mauricien est sous les projecteurs. Les perturbations récentes et les coupures d’électricité mettent en évidence la fragilité du réseau et rappellent l’urgence d’investir dans des solutions durables. Face à ces défis, il devient crucial de renforcer les infrastructures énergétiques pour soutenir la croissance économique du pays et comprendre les causes des problèmes d’approvisionnement qui affectent quotidiennement les Mauriciens.
Sunil Dowarkasing, environnementaliste, déplore la sous-exploitation du potentiel solaire, éolien et océanique à Maurice, soulignant que seulement 0,5 % des toitures solaires sont utilisées. Il attribue ce retard à l'influence des Independent Power Producers (IPP), qui freinerait la mise en place de politiques pour favoriser les énergies renouvelables.
Sunil Dowarkasing propose que la solution réside dans la transformation de chaque foyer mauricien en un petit IPP, en produisant sa propre énergie. Selon lui, cela permettrait une production énergétique plus démocratique, offrant aux citoyens la possibilité de contribuer directement à la transition vers les énergies renouvelables.
Thierry Ramasawmy, responsable de la communication du CEB, a précisé que 60 % de l’électricité provient des Independent Power Producers (IPP) et 40 % du CEB, majoritairement à partir d’huile lourde. Il a également évoqué les projets gouvernementaux pour développer les énergies renouvelables, notamment l’installation de panneaux photovoltaïques et des initiatives d’agriculture énergétique.