Placé en état d’arrestation cet après-midi après un interrogatoire « under warning » par les enquêteurs de la Financial Crimes Commission (FCC), Junaid Fakim, ancien commissaire de l’institution, a comparu devant le tribunal de Rose-Hill. Il fait face à deux accusations provisoires : « Public official using his office for gratification », en vertu de l’article 22, et « Breach of confidentiality », selon l’article 161 de la FCC Act.
La FCC a refusé sa remise en liberté conditionnelle, ce qui signifie que Junaid Fakim restera en détention. Toutefois, en raison d’un problème de santé, il a été transporté à l’hôpital pour un examen médical.
« Une personne présentant une condition médicale « genuine » ne peut rester en détention pendant quatre nuits », a déclaré son avocate, Me Urmila Boolell, à sa sortie du tribunal.
Selon les éléments de l’enquête, alors qu’il occupait le poste de Commissaire à la FCC, Me Fakim aurait transmis à Maminiaina Ravatomanga, déjà sous le coup d’une accusation provisoire de blanchiment d’argent — des informations confidentielles liées à une enquête en cours. Cette fuite présumée de données sensibles aurait compromis la discrétion et l’intégrité du processus d’investigation mené par la FCC.