La Financial Crimes Commission (FCC) se trouve au cœur d’une enquête d’envergure impliquant l’homme d’affaires malgache, Maminiaina Ravatomanga, une affaire qualifiée de « particulièrement complexe » en raison de ses ramifications locales et internationales. Dans un communiqué émis ce vendredi, l’institution réaffirme sa fermeté et sa détermination à mener à bien sa mission, malgré ce qu’elle décrit comme des « tentatives de déstabilisation et de désinformation » visant à discréditer son action.
La FCC rappelle qu’elle demeure résolument engagée dans la détection, l’enquête et la poursuite des infractions financières telles que la corruption, le blanchiment d’argent, la fraude, le trafic d’influence et le financement du trafic de drogue.
Le communiqué précise que M. T. Dawoodarry a été nommé Acting Director General de la FCC par le Président de la République le 11 décembre 2024 pour une durée initiale de neuf mois. Son mandat, arrivé à échéance le 10 septembre 2025, a été renouvelé le 11 septembre 2025, à compter du 12 septembre, en raison de la vacance au poste de Director General.
Face aux récentes déclarations publiques visant M. Dawoodarry, la FCC soutient qu’aucun témoin ou suspect entendu dans le cadre de l’enquête n’a formulé ces allégations dans ses dépositions officielles, toutes effectuées en présence d’avocats.
Le communiqué revient également sur la démission et l’arrestation de Me Junaid Haroon Fakim, ancien commissaire de la FCC. Selon la Commission, le vendredi 24 octobre 2025, un suspect nommé Christian Thomas, entendu dans le cadre de l’enquête sur M. Ravatomanga, a formulé de graves allégations contre Junaid Fakim lors de sa déposition, en présence de son avocat.
Le lendemain, soit le samedi 25 octobre, Junaid Fakim a remis sa démission au bureau du Président de la République. Devant la montée des spéculations sur les réseaux sociaux, la FCC a publié, le dimanche 26 octobre, un communiqué visant à clarifier les circonstances entourant son départ.
Après vérification des éléments présentés, M. Fakim a été convoqué le jeudi 30 octobre 2025 pour fournir sa version des faits. À l’issue de sa déposition, il a été arrêté en vertu des articles 22(1) et 161(2)(a)(6) de la FCC Act pour public official using his office for gratification et breach of confidentiality.
En conclusion, la Commission assure qu’elle poursuivra son mandat « avec objectivité et intégrité », tout en agissant dans le strict respect de l’État de droit.