
Ces mots, froids mais lourds d’émotion, viennent marquer un tournant historique. Pour la première fois, une instance officielle australienne reconnaît l’ampleur de l’horreur.
Un héritage de souffrance, un appel à la justice
Le rapport appelle aujourd’hui à des réparations concrètes :
Indemnisations financières
Restitution des terres ancestrales
Reconnaissance pleine et entière des traumatismes causés
La Première ministre de Victoria, Jacinta Allan, salue ce rapport « qui jette les bases d’un avenir meilleur » — mais l’Histoire attend désormais des actes.
Un peuple brisé, mais debout
Autrefois un million, les Aborigènes ne représentent plus que 3,8 % de la population australienne. Ils vivent encore aujourd’hui les conséquences de ce génocide oublié :
Espérance de vie inférieure de 8 ans
Taux d’incarcération alarmant
Accès limité à la santé, à l’éducation, à la justice
Le rapport le souligne : « Les blessures ne sont pas du passé. Elles sont actuelles. »
Il est temps d’écouter, de réparer, de guérir.