La cour d’investigation a tenu sa dernière séance hier. Le dernier témoin à déposer a été Louis Gervais Barbeau, Port Master à la Mauritius Port Authority.
L’accent a été mis sur le certificat de classe que le Sir Gaëtan n’avait pas. Car lors d’une inspection, le Bureau Veritas avait constaté plusieurs carences, notamment au niveau de la coque.
Le capitaine Barbeau a toutefois insisté sur le fait que le Sir Gaëtan devait se soumettre régulièrement à des tests et qu’il était maintenu de façon à ce qu’il puisse obtenir un certificat de classe.
« Était-il navigable malgré le fait qu’il n’avait pas de certificat de classe ? » À cette question de l’ancien juge Joseph Gérard Angoh, qui préside les travaux, le Port Master a répondu que oui. Ne pas détenir un certificat de classe ne signifie pas, selon lui, que le remorqueur n’est pas en mesure de naviguer.
