Le Dalblair, un trois-mâts à la coque tout en acier était en route pour Port-Louis. Des houles d’une rare violence en raison d’un cyclone qui menaçait sérieusement Maurice avaient projeté le navire contre les récifs.

Officiellement, des 24 membres de l’équipage, uniquement 7 avaient pu être sauvés. 118 ans après, une partie de l’épave du Dalblair est toujours visible à Pointe d’Esny.

C’est dans la nuit du 6 au 7 février 1902 que le navire qui transportait du charbon de terre de Cardiff en Angleterre se retrouve en difficulté. Il est à sa deuxième visite à Maurice avec à son bord 24 hommes.

Ce soir-là, la mer étant démontée en raison d’un cyclone, le Dalblair reste immobilisé, car son gouvernail est endommagé. Selon les dires, le capitaine aurait confondu la partie est de Maurice à la partie ouest en croyant que le phare de l’île aux Fouquets était celui d’Albion. Ce serait la raison du naufrage.

À l’aube du 7 février 1902, un canot de sauvetage est mis à la disposition des membres de l’équipage. Alors que 10 personnes prennent place, le canot chavire et trois d’entre elles sont emportées par les vagues. Les sept rescapés sont transportés d’urgence à l’hôpital de Mahébourg où ils passeront plusieurs semaines.

Gabriel Orian, phytopathologiste a raconté à France Staub comment son père avait porté secours à certains de membres de l’équipage qui avait choisi d’abandonner le navire dans la nuit du naufrage pour nager jusqu’à la rive. Il rappelle que certains d’entre eux avaient été je cite ‘plaqués sur les récifs par les vagues furieuses, quelques-uns se noyèrent, d’autres eurent la jambe ou le bras brisés, tous avaient le corps couvert de blessures…’ fin de citation.

Il y a eu deux comptes rendus sur le Dalblair. Le premier en 1915 et l’autre en 1960. Puis, il y a eu l’étude menée par le mauricien François Rey en 1999.

118 ans après, une partie de l’épave du Dalblair est toujours visible à Point d’Esny, juste à côté du vraquier Wakashio.

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