Hier matin, les squatteurs auraient eu vent d’une opération imminente de démolition des bicoques à Cité Tôle, Malherbes, un peu à la manière de ce qui s’est passé à Pointe-aux-Sables vendredi matin. Ils ont ainsi alerté leurs représentants légaux, qui ont fait une nouvelle demande d’injonction pour que toute éventuelle opération de démolition soit suspendue. Leur demande n’a certes pas été acceptée, mais le ministère du Logement et des Terres a été convoquée en cour suprême lundi pour expliquer pourquoi une injonction ne devrait pas être accordée.

 

Ainsi, d’ici lundi, si les autorités respectent le judiciaire, les bicoques devraient rester intactes, nous a affirmé l’un des représentant légaux des squatteurs, Me. Adrien Duval. L’homme de loi explique que durant la période de couvre-feu, selon la Covid-Act, le délai de 48 heures des autorités aux squatteurs ne s’applique pas.

Ce qui fait que selon l’homme de loi, l’opération de démolition à Pointe-aux-Sables était illégale.

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