Crowd1 a fait son entrée en même temps que la pandémie du coronavirus dans le monde. La plateforme numérique a fait son apparition à Maurice, en mars dernier, invitant ainsi, les Mauriciens à investir pour gagner gros.

Le 14 mai dernier, dans un communiqué,  la Financial Services Commission  a mis en garde les Mauriciensface à ce  système de Ponzi.

Impossible is nothing, c’est sous ce slogan que Crowd1, la plateforme numérique attire plusieurs personnes pour investir. Il offre ainsi l’opportunité du siècle. Ce nouveau plan d’investissement circule sur les réseaux sociaux et invite les Mauriciens  à investir pour en gagner gros.

Un communiqué émis par la FSC le 14 mai dernier attire l’attention du public sur ce système de Ponzi. Le régulateur souligne que les promoteurs n’ont aucune autorisation de la FSC pour opérer à Maurice. Le public doit donc se méfier des plans d’investissement de Crowd1.

Selon des informations recueillies, Crowd1 a même recruté quelques Mauriciens qui agissent comme des marketing officers pour la plateforme. Ces derniers vous proposent de devenir membre contre un paiement de 99 euros, soit Rs 4200. Il agira ainsi comme votre parrain et effectue vos démarches d’investissements. Crowd1 vous propose quatre packs, blanc, noir, or et titane.

Par la suite, vous recevrez un giftcode de votre parrain où vous pouvez avoir des revenus sans même investir. Le paiement est alors effectué chaque semaine, en ligne, par transfert bancaire, bitcoins ou encore par une carte visa.

La plateforme, Crowd1 vous propose aussi des promotions pour en passer au pack supérieur où vous recevrez plus de revenus.

Tout cela peut être fait à travers un smartphone. Les revenues prennent de la valeur à mesure que la plateforme reçoit plus d’investissements.

Mais du moment qu’il y a baisse  d’investissement,  les  revenues commencent à s’écrouler. Raison : Les investissements reçus des nouveaux investisseurs ne suffisent plus à couvrir les rémunérations.

D’ailleurs, Crowd1 a déjà fait parler de lui pour non-paiements de ses membres à l’étranger.  Et des pays tels que les Philippines et le Namibie ont déjà interdit Crowd1.

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