L’Airline Employees Association regroupe des pilotes mauriciens et étrangers travaillant pour le compte de MK. Celle-ci a retenu les services de la firme PwC Legal (Mauritius) Ltd. Une lettre a été envoyée au Redundancy Board ainsi qu’au ministre du Travail pour dénoncer la façon de faire de Sattar Hajee Abdoula.
Dans sa lettre, l’AEA explique que son représentant n’a pu assister à la première visioconférence qui s’était tenue entre les créanciers de MK et les deux administrateurs. Cela même si la demande avait été faite bien avant la rencontre virtuelle.
Lors d’une réunion avec les administrateurs, il avait été demandé aux syndicats de supprimer tous les protocoles d’accords entre les différentes associations syndicales et MK. Trois jours leur ont été accordés pour une réponse. Au cas contraire, 100 pilotes allaient se trouver sur le pavé.
L’AEA souligne que le délai était trop court. De plus, une décision ne pouvait être prise sur cette question, car le plan de restructuration des administrateurs n’a pas été dévoilé.
L’association dit espérer qu’en cas de licenciement de ses membres afin de diminuer les coûts, les accords signés avec MK doivent être respectés. Or l’AEA dit avoir été menacé pour ne pas avoir voulu la suppression des accords. Le syndicat estime que les administrateurs ne sont pas en position de faire une telle demande.
Par ailleurs, l’AEA avance que même si les amendements ont été apportés aux lois du travail, il est impératif de suivre les procédures selon l’Employment Relations Act pour une conciliation et arbitration. Ce qu’a ignoré Sattar Hajee Abdoula selon l’AEA.
L’association réclame ainsi une enquête sur l’administrateur et sur sa façon d’agir à son encontre.