La compagnie de croisière est disposée à rapatrier, à ses propres frais, ses employés mauriciens. Tout ce qui manquait, c’est l’autorisation du gouvernement pour permettre au navire d’accoster pour permettre à nos compatriotes de revenir sur leur sol natal. Mais le gouvernement a dit non !
Dans la situation actuelle, il a été décidé d’un point de vue sanitaire de ne pas permettre le retour par avion ou par bateau des Mauriciens travaillant sur des bateaux de croisière ou passagers de ces mêmes navires. C’est en substance la réponse de V. Mungur, Acting Secretary for Foreign Affairs, au représentant de la compagnie de croisières.
La réponse du gouvernement mauricien est datée du 8 mai. Et à travers le ministère des Affaires étrangères, l’État ferme la porte à ses propres ressortissants alors que leur employeur, c’est-à-dire la compagnie Holland America Line à travers ses subsidiaires, était disposé à encourir les frais de rapatriement de nos compatriotes.
En cas de réponse positive, le bateau transportant ces Mauriciens aurait normalement accosté Port-Louis le 20 mai pour leur permettre de débarquer.
Et pour faire passer la pilule, le ministère des Affaires étrangères souligne que toutes les missions diplomatiques à l’étranger sont en contact avec nos ressortissants afin de leur venir en aide. Il précise aussi que dans les semaines à venir, avec la reprise normale des activités, le gouvernement viendra avec un plan pour le retour des Mauriciens de manière ordonnée.