Le vendredi 24 avril dernier, le Premier ministre Pravind Jugnauth, a annoncé que 35 000 frontliners allaient être testés à travers les rapid testing kits. À hier 22, 634 tests de ce type avaient été effectués. Mais un cas surprenant nous est parvenu jettant des doutes sur le serieux decet exercice de dépistage effectué sur les frontliners.

Le 29 avril, soit mercredi, une équipe du ministère de la Santé a procédé à un dépistage des frontliners dans les pharmacies qui opèrent à Quatre-Bornes. Selon le protocole établi, toutes les personnes testées sont appelées à remplir une fiche avec leurs données personnelles. Jusqu’ici tout va bien et c’est rassurant pour les personnes qui sont soumises au dépistage.
Mais quelques heures après, un employé d’une pharmacie tombe des nues. Il ramasse une quinzaine de ces fiches dans la rue à Quatre-Bornes. Parmi, il retrouve ses fiches a lui ainsi que celles de son patron et de ses collègues! Ces fiches contiennent premièrement des données personnelles très confidentielles dont les numéros de téléphone pour communiquer les résultats aux personnes testées.

Ces fiches en main, l’employé de pharmacie prend conseil auprès de ses proches et atterrit au poste de police de Sodnac le lendemain matin soit le 30 Avril. Mais les policiers en service refusent de prendre les fiches. Donc, ne sachant plus à qui se tourner, la personne en question appelle au bureau de la Présidence de la République. Quelques heures plus tard, le Chef de l’Étatl’appelle en personne et lui promet d’envoyer un de ses gardes du corps pour récupérer les fiches.

Finalement, le même jour, c’est un préposé du ministère de la Santé qui s’est présenter pour récupérer les fiches. Il nous revient que plus tard dans la journée, le ministre de la Santé, le Dr. KaileshJagutpal, aurait appelé l’employé de la pharmaciepour lui rassurer que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour éviter qu’une telle situation se répète.

Nous avons contacté le ministère de la Santé, un officier de la cellule de communication nous a confirmé ce cas. Il explique, lorsque le préposé du ministère de la Santé, celui qui a effectué les tests en question, est sorti de la pharmacie, douze fiches se sont envolées car il y avait un vent fort. Par la suite, l’officier n’a pu courir dans les rues pour les récupérer.
Dans toute cette affaire, Là où le bât blesse, c’est l’arrogance et la réaction du médecin en question qui se présente deux jours plus tard pour d’autres tests. Il n’aurait visiblement pas apprécié la tournure de cette affaire.

Il faut toutefois saluer le sérieux avec lequel cet incident a été pris au plus haut niveau par le Président de la République, Privitivirajsingh Roopun et le Ministre de la Santé, Kailesh Jugutpal.

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